TOUT POUR DIEU
Alors que la liturgie de la 28e semaine nous fait méditer avec Jésus sur l’hypocrisie des pharisiens qui purifient l’extérieur de la coupe et du plat, mais qui à l’intérieur d’eux-mêmes sont remplis de cupidité et de méchanceté, la grande famille du Carmel, quant à elle, fête en grande solennité la réformatrice de l’Ordre en méditant l’évangile de la Samaritaine (Jean 4). Deux femmes qui feront, par leur rencontre avec le Christ, l’expérience de l’intériorité et du cœur profond qui priment sur les apparences et la mondanité.
Deux femmes assoiffées de vérité et d’authenticité qui entendent la soif infinie d’un homme qui les attend l’une à la margelle d’un puit, l’autre dans la chambre secrète de son cœur. À l’une comme à l’autre, Jésus se révèle en son humanité et sa faiblesse. Pour la Samaritaine, il est cet homme seul et fatigué qui n’a rien pour puiser. Pour Thérèse, il est la souffrance offerte dans les plaies et la détresse du ce Christ aux liens, au moment de sa Passion.
Elles se laissent rencontrer, toucher, déplacer et l’une comme l’autre entrent en dialogue. L’une pour une catéchèse, l’autre dans le commerce d’amitié qui sera le cœur de son oraison quotidienne.
« Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie, tout passe,
Dieu ne change pas, Dieu seul suffit ! »
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