« Après cela, il y eut une fête des juifs » (v1). Après le second signe à Cana, Jésus rencontre un homme infirme (littéralement sans vigueur). Celui-ci ne lui demande rien. Mais apprenant que cet homme était dans cet état depuis 38 ans, Jésus lui demande : « Veux-tu guérir ? »
La guérison apportée par Jésus requiert notre participation : vouloir, désirer. Or cet homme sans vigueur n’a même plus cette capacité. Il ne répond pas à la question. Il se plaint des autres (v7) : l’autre qui ne le porte pas, l’autre qui réussit là où il échoue. Pourtant l’homme accorde foi à la parole qui lui est donnée : « Lève-toi, prends ton grabat et marche » (v8). Et il le fait. 38 ans d’une vie sans vigueur et la rencontre avec cet inconnu lui donne de remettre sa vie, même blessée, en marche.
« Après cela, Jésus le rencontre dans le temple » (v14). Après la rencontre de l’homme guéri avec les Juifs qui ne semblent pas percevoir la guérison en marche chez cet homme. Jésus lui dit : « Te voilà guéri ; ne pêche plus de peur qu’il ne t’arrive pire encore » (v14). Le don de la guérison, du retour à une vie pleine, requiert une conduite ajustée au don reçu.
« Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché parce que sa Parole demeure en lui » (1 Jn 3,9).
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