Le Fils
« Le Père aime le Fils » (v.20), et, de cet amour de communion coule le « comme » d’imitation. Sous nos yeux de lecteur émerveillé, la Trinité nous donne à voir cet admirable échange dans l’écoute et le regard du Fils vers son Père, tout au service de la volonté divine (v.30). Accordés et en profonde harmonie, ils sont à l’œuvre pareillement (v.17.19.20), ils sont dans la vie et dispensent la vie (v.21.26), cette vie éternelle donnée par la foi au Fils de l’homme (v.24).
Du coup, l’attaque des détracteurs (à savoir que Jésus se fait l’égal de Dieu) ressemble étrangement au sifflement du serpent de la Genèse, si on écoute le Fils de sa place humble de parfaite dépendance : « le Fils ne peut rien faire de lui-même » (v.19.30).
« Celui-ci est mon Fils bien aimé, écoutez-le ! » (Mt 3,17).
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