COMMUNION
Jésus parle.
Et il révèle deux mystères à ceux qui l’écoutent. Le mystère de sa nature humaine et divine indissociables, et le mystère de la résurrection, passage de la mort à la vie indissolublement liées elles-aussi.
Son discours articule humanité et divinité, mort et vie éternelle, deux réalités de foi, comme en un tissage, et qui nous font contempler le mystère de la Trinité, cette force en action continuelle : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre » (v.17), et cette vie incorruptible : « le Père relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut » (v.21).
Sa pensée s’articule et se déroule, et tout se tient :
– l’amour « le Père aime le Fils » (v. 20)
– l’union des volontés « le Fils ne cherche pas à faire sa volonté, mais la volonté de Celui qui l’a envoyé » (v.30)
– la mission « ce que le Fils voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement » (v.19)
– l’amour « le Père aime le Fils » (v. 20)
– l’union des volontés « le Fils ne cherche pas à faire sa volonté, mais la volonté de Celui qui l’a envoyé » (v.30)
– la mission « ce que le Fils voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement » (v.19)
Deux chemins possibles s’ouvrent alors à ses auditeurs : celui du disciple qui est d’entrer dans l’étonnement (v.20), d’honorer le Fils (v.23), d’écouter sa parole et croire (v.24) ; ou celui des détracteurs de Jésus qui cherchent à le faire mourir (v.18).
Sa Croix se profile à l’horizon, comme une croisée des chemins, comme l’ultime combat contre le mal et la mort. L’Heure de l’offrande de Jésus « l’heure vient – et c’est maintenant » (v.25.28), où le Fils accomplit parfaitement amour, union et salut de tous les hommes. C’est là que le Père nous conduit et nous appelle à la communion avec son Fils et entre nous.
Notre vie de prière est la petite voie bien sûre et bien droite par laquelle le Seigneur nous appelles et fait entendre sa Parole et sa Volonté. Oui! Seigneur de Bonté, viens ouvrir les oreilles de notre cœur que nous écoutions ta voix qui nous appelle à cette surabondance de vie et d’amour.
« Jésus est “le Fils”… alors sa mission apparemment banale revêt soudain une importance extrême » (Missel, Brepols, p.288)
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