» Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent et j’œuvre moi aussi « , « il appelait encore Dieu son propre Père, se faisant égal à Dieu ». (v 18)
Après la guérison du paralytique, la haine des juifs croissait davantage, et ils « cherchaient à le tuer ». Contradiction étonnante entre la joie d’un homme guéri, et la colère de ceux qui refusent de participer à l’action de grâce pour leur frère pardonné et libéré de sa paralysie.
Jésus, connaissant leur endurcissement et leur jalousie ténébreuse, ne fait que déclarer ce qui est vrai dans la lumière. Il ne se cache pas, mais révèle son identité et son union au Père, sachant leur incrédulité et leur obstination aveugle de rejeter la Parole faite chair sous leurs yeux.
Il sait que seuls les simples sont capables de l’accueillir et de croire en Lui, car ils sont assez pauvres et humbles pour se laisser guider par l’Esprit. Les déclarations de Jésus, étant le Dieu de la Vie et le Juste Juge, affirment sa seigneurie et sa royauté de toute éternité, déclarations qui ne font qu’enflammer davantage la rage de ses ennemis, engloutis dans les ténèbres. « Et si la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres « . (Mt 6,23)
Dans notre marche vers Pâques, demandons au Seigneur d’éclairer les ténèbres de notre cœur, et de tous ceux qui vivent dans l’obscurité, de se laisser guider de plus en plus par l’Esprit de lumière et de vérité, pour témoigner de Celui qui est venu, non pour nous juger, mais pour nous donner la plénitude de la Vie.
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