« Deux cents deniers de pain ne suffisent pas pour que chacun en reçoive un petit morceau » (v. 7) ; « … mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? » (V. 9b) : Des réponses qui suggèrent une fuite, marquent la réalité de l’impossible et font preuve d’impuissance et de non-maîtrise !
Au sein de ce réel où tout semble fermé, fragile et démuni, Jésus se révèle le Dieu de Vie. Debout, il dit, ordonne et crée. Tout se transforme et se transfigure. Il prend sur Lui cette réalité qu’il aime tant et l’élève vers son cœur versant sur elle le baume de sa miséricorde et de son amour.
De la montagne, lieu de révélation par excellence, jaillit une Source qui se manifeste en une liturgie éternelle, « Jésus prit les pains et ayant rendu grâces, il les distribua… » (v. 11), en un fleuve de vie qui irrigue tous ceux qui viendront vers lui.
Que ce fleuve de Vie traverse tout manque et stérilité en nous ; qu’il rassasie toute soif dans notre vie afin qu’il se manifeste en nous une plénitude de Vie faisant de nous des témoins de la Vie, des pains offerts et distribués à tous ceux qui en ont besoin.
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