Jésus semble vouloir se mettre à l’écart avec ses disciples, il traverse le lac de Tibériade et gravit la montagne avec eux. Là ils sont assis et sans doute Jésus les enseigne, les nourrit de sa Parole. Cependant une grande foule le suit attirée par les signes de guérison dont elle a été témoin. Jésus lève les yeux et pose son regard sur cette foule qui vient à lui. Ce qu’il perçoit c’est leur faim et c’est à partir de cinq pains d’orge et de deux poissons, le petit peu qu’un enfant lui amène par l’intermédiaire d’André qu’il va rassasier cette foule. C’est une nourriture surabondante puisqu’il en reste et Jésus recommande de rassembler les morceaux en surplus afin que rien ne soit perdu, car il lui faudra nourrir tous ceux qui viendront à lui.
« Or la Pâque, la fête des juifs était proche » Jn 6, 4
Alors Jésus prend les pains et rendant grâces les distribue aux convives, n’est-ce pas déjà la nouvelle Pâque et son corps qu’il donne en partage ?
Eucharistie après eucharistie ne bénéficions-nous pas de ce surplus de surabondance ? Pour que notre vie soit pain béni, rompu, donné pour nos frères et sœurs en humanité n’hésitons pas à apporter à Jésus nos cinq pains et deux poissons, ce petit peu de notre part, que lui seul peut multiplier et faire fructifier.
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