Jean 6, 30-35

FAIM ET SOIF

Agar et Ismaël, ayant vidé l’outre d’eau, se retrouvent sans secours, brûlés par le feu du désert. La soif peut faire mourir et la mort s’approche d’eux. Pourtant, ce n’est pas elle qui aura le dernier mot de l’histoire. Parce que dans le silence du désert, les gémissements d’Agar et les pleurs de l’enfant vont retentir jusqu’au Seigneur qui leur donnera un puits d’eau fraîche et leur sauvera la vie.

Agar et Ismaël dans le désert de Jean-François Millet, 1849.

La soif de Dieu est de sauver les âmes, quand elle rencontre la soif de l’homme d’être sauvé, le miracle paraît ! La Samaritaine, elle aussi a été comblée d’une eau nouvelle par laquelle elle n’aura plus jamais soif, la vie en plénitude du Christ.

Il est le Pain Vivant, il est la Source jaillissante comblant faim et soif spirituelles. Il vient du Ciel pour donner la vie qui ne finit pas. « Heureux les assoiffés ! Heureux les affamés » de Dieu qui se tournent vers Lui, avec confiance, mendiant son Amour. Sainte Thérèse de Lisieux le chantait, entrant dans la soif de Celui qui veut habiter nos cœurs : « Je veux redire à mon tour / Ta tendre et divine prière : « mon Bien-Aimé, mon frère / J’ai soif d’Amour ! ». » 
Et il n’a pas fini d’avoir faim et soif, celui qui veut manger et boire à la Source-même du don de Dieu et qui vient se nourrir et s’abreuver auprès du Ressuscité.
« Moi, je suis le pain de la vie.
Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » (Jn 6,35).

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