Je crois en la résurrection de la chair, à la vie éternelle. AMEN.
En ce jour, c’est la péricope d’Evangile proposée dans le calendrier liturgique de mon diocèse qui a retenu mon attention. En la lisant, mon cœur s’est mis à rougeoyer et ma mémoire à redevenir vive. Des paroles de mon père en fin de vie résonnaient fortement : « Je ne sais pas ce qui m’attend vraiment, mais je fais confiance et je m’arrime solidement à cette parole du Christ : « Celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors ». A mon tour de faire de même !
Où êtes-vous, êtres chers qui êtes passés « sur l’autre rive » ? Nous croyons que vous êtes entrés plus avant dans la Vie. Vous aviez tenté de le faire sur terre, mais maintenant, dans la plus extrême des passivités et l’abandon le plus total, vous laissez le Seigneur vous acclimater à toujours plus de lumière et d’amour. Toujours plus vive est cette lumière et plus ardent l’amour. Et le Dieu des commencements poursuit son œuvre en vous jusqu’à l’amener à son plein épanouissement. Il vous transforme de gloire en gloire pour que vous ressembliez toujours plus à son Fils bien aimé. Vous êtes tout entier dans ses mains et confiés à notre prière pour que s’achève en vous l’œuvre de l’Amour.
Voici l’œuvre de l’amour,
Depuis que je le connais :
Que s’il trouve bien ou mal en moi,
Tout devient même saveur,
Et mon âme en soi-même il transforme.
Dans sa flamme savoureuse,
Que je sens ainsi brûler en moi,
Vite et sans que rien ne reste
Je vais me consumant tout entier.
Jean de la Croix
N’est-ce pas ce que nous appelons d’un nom que nous n’aimons guère, le purgatoire, cette intense préparation aux Noces ? Il me plaît de la croire.
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