Quand on a reçu le vent, cela se voit sur le visage.
Notre foi dans le Christ ressuscité présent en nous n’est pas le fruit de raisonnements, aussi sincères et intelligents soient-ils. Car, personne ne vient à lui, à moins que le Père ne l’attire. C’est le Père qui nous rapproche de Jésus, nous conduit à lui et fait grandir notre désir d’amitié avec lui. Nous sommes le cadeau du Père à son Fils. Et le Fils à son tour ne désire qu’une chose : nous donner à son Père. Et dès cette vie, au cœur des jours, nous sommes établit dans l’amitié du Père et du Fils, dans la vie éternelle. La mort recule toujours devant le don.
Et nous, que cherchons-nous en nous laissant attirer par le Père ? Précisément cette vie éternelle ! Nous partageons avec Dieu un même et unique désir !
Qui mange ce pain ne mourra pas. C’est « ma chair pour la vie du monde ! ». Y a-t-il paroles plus déraisonnables ? A quelles profondeurs devons-nous descendre pour les saisir ?
Il nous faut devenir des experts en contemplation, c’est-à-dire des pauvres dont le cœur ne sera rassasié que de la beauté du Dieu, dont la soif ne sera jamais étanchée. Mais, on ne reste pas longtemps sec à proximité de la Source. Nous palabrons comme de faux savants jusqu’à ce que nos bouches ne s’en tiennent qu’à la soif qui engendre son propre épanchement. (MMC)
2 commentaires
Bonjour Valérie,
Les lettres MMC sont les initiales de l’auteur de la citation à savoir : Marion Muller-Colard, théologienne protestante.
Merci pour votre commentaire
Bon temps pascal !
Bonjour,
J’aurais voulu savoir, svp quelle est la référence des dernières phrases en iltalique (MMC)
Merci pour votre méditation que je lis chaque jour