C’est la fête des tentes qui fait mémoire de la longue marche du peuple au désert. La présence de Dieu dans le campement réside alors dans la tente de la rencontre ; Dieu nomade avec son peuple nomade.
Par deux fois il nous est dit que Jésus « monte ». Il monte à Jérusalem, puis il monte au Temple. Jésus entreprend un chemin d’ascension. Que de déplacements dans ce récit !
« Mais nous nous savons d’où il est » Jn 7, 27a
Jésus enseigne dans le Temple et ses auditeurs, eux aussi, sont appelés à un déplacement. Vont-ils passer de la connaissance limitée qu’ils ont du Christ : Jésus fils de Marie et Joseph, venant de Nazareth, à Jésus venant d’auprès du Père son lieu véritable ? Vont-ils percevoir la présence de Dieu dans son nouveau Temple qui est le Christ, lui-même ? Et pourtant l’enjeu est de taille car ne pas connaître le Christ, qui lui seul connait le Père en plénitude, c’est se priver de connaître Celui qui l’a envoyé. Qui pourra entrer dans cette connaissance de l’être profond de Jésus ?
Ils cherchaient à l’arrêter…