L’Evangile d’hier situe jésus devant la femme adultère avec la pression de connaisseurs de la loi pour le piéger. Jésus refuse de consentir à la pression et à la condamnation. « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? », Elle dit : « personne Seigneur » jésus dit : « moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus ». Jn 8,10
Dans l’évangile de ce jour, jésus adresse de nouveau la parole aux pharisiens et dit : « je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière de la vie ».
Le thème de la lumière traverse toute la révélation biblique. La séparation de la lumière et des ténèbres fut le premier acte du créateur. Gn 1, 3.
Jésus se révèle comme lumière du monde à travers ses actes et ses paroles.

Son action illuminatrice découle de ce qu’il est en lui-même : la parole même de Dieu, vie et lumière des hommes, lumière véritable qui illumine tout homme en venant dans ce monde. Le drame auquel jésus fait face c’est l’affrontement de la lumière et des ténèbres : « …Et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont saisie » Jn1, 5. Le monde mauvais se force de l’étouffer, car les hommes préfèrent les ténèbres à la lumières lorsque leurs œuvres sont mauvaises. Jn 3, 19.
« Jésus lumière du monde », la lumière réjouit les cœurs qui cherchent Dieu, les cœurs qui cherchent la justice et la vérité mais elle dérange également ceux qui profitent et entretiennent les systèmes corrompus par nos structures qui poussent à l’oubli de Dieu et au meurtre de nos frères et sœurs en humanité.
Laissons-nous donc interpeller par la lumière. De quel côté sommes-nous ?
La lumière qu’apporte le christ est une joie pour nous ? Ou un dérangement ?