Quelle difficulté pour les juifs de comprendre la relation de Jésus avec son Père. Impensable !! et pour eux, devant l’incompréhensible, il n’y a que ténèbres et mort : « veut-il donc se donner la mort ? »
Plus que tout, nous entrevoyons Jésus s’approcher de Jérusalem, refusant de juger la femme adultère condamnée à mort et dévoilant le centre de sa vie : son Père.
Les juifs cherchent à le livrer car Il dérange. Enfermés en eux-mêmes, dans leur clan, ils ont peine à comprendre les propos de Jésus et sa personne même. Ils en sont incapables car leur quête a pour boussole le légalisme. Pourtant Jésus leur donne l’unique clé de lecture qui mène à la vie : le reconnaitre comme « je suis ». Jésus fait ainsi référence à l’apparition de Dieu à Moïse dans le Buisson Ardent lorsque Dieu se manifesta pour libérer son peuple de l’esclavage. « Qui es-tu ? »/« Je suis ». Ils ne parviennent pas à faire ce pas de conversion, à le regarder comme un vivant en relation avec son Père car le centre de leur raisonnement réside dans leur projet d’élimination.
« Je suis » : Jésus ne cesse de dire qu’il se reçoit d’un autre et qu’il donne sa vie pour les autres. Il prend auprès du Père ses actes, ses paroles, tout son être qui est La Parole. En cela, Jésus est décentrée, il reçoit sa vie et est tournée vers la vie pour nous libérer de nos esclavages, de ce qui nous entrave, nous enserre, nous angoisse.
Laissons le Buisson Ardent venir nous visiter dans notre vie et reconnaissons-le comme le Vivant, le Ressuscité.
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