Jean 8, 21-30

« Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père ». (v27)
Plus nous approchons de la Passion, plus la tension entre Jésus et les juifs augmente : incompréhension totale quant à son origine et sa mission. Nous avons l’impression de deux mondes différents qui n’arrivent pas à se rencontrer.

Copyright Françoise Burtz passion

Jésus connaît très bien les limites humaines et ne s’en étonne pas, mais ce dont il s’agit ici, à mon avis, ce n’est point les limites de l’intelligence humaine à saisir la transcendance de Dieu, mais la fermeture et la dureté des cœurs, l’illusion de se croire maîtres des Écritures et de la connaissance du Seigneur face à ce simple charpentier de Nazareth qui déclare des propos étranges et nouveaux. Jésus fait toujours référence au Père qui l’a envoyé. La gravité du péché du refus de Jésus, c’est qu’en le refusant ils rejettent aussi le Père, qu’ils croient connaître, puisqu’ils sont Un. La fin du passage dit que « beaucoup crurent en lui », mais à la fin du chapitre 8, ils vont essayer de le lapider. Jésus ne se contente pas d’une foi superficielle, mais c’est en allant au plus profond de la révélation de son mystère que se vérifie l’authenticité de cette foi. Un cœur simple et pauvre se laisse purifier, émonder, élever. Tandis que l’obstination orgueilleuse fait obstacle au travail de la grâce.

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