Troisième montée à Jérusalem.
Dans le Temple , la remontée dans la mémoire de la Tôrâh. ( Ph.M)
Dans ce passage de l’Evangile en Jean, tout est opposition et incompréhension. Il y a comme un chemin de la vie à la mort. Jésus s’avance vers la mort et il la regarde en face. Les juifs cherchent à le prendre en défaut pour le conduire à la mort mais ils n’ont aucune prise sur lui, sur ses paroles, parce qu’Ils s’enfoncent dans les ténèbres du refus.
« Vous êtes d’en bas ; moi, Je suis d’en haut ; « vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. »
Vous mourrez dans votre péché. ( Jn 8,21). Voilà ce que prédit Jésus à ceux qui refusent sa parole. Lui s’en va en effet et là où il va , ils ne peuvent venir ;
Lui est d’en haut, eux, sont de ce monde. Parce qu’ils n’ont pas reconnu le temps où Dieu les visitait, ils se coupent du salut.
Dans le langage de Jean, le monde d’en bas et celui d’en haut marque une opposition , non un lieu, un espace. Il ne s’agit pas de notre terre mais le monde de l’Adversaire, du péché.
Ils poursuivent leurs questionnements. Ils lui disaient donc : « qui es-tu ? » Par deux fois Jésus se révèle comme « Moi, Je suis » Mais ils n’ont pas entendu . Ils sont fermés. Ils ne croient pas .
Si vous ne croyez pas que Je SUIS… Vous mourrez dans votre incrédulité.
Ils refusent de laisser remonter en eux la longue mémoire de la Torah. Ex3,14 ; Is 43,11 ;
« quand vous aurez élevé le Fils de l’homme alors vous saurez que Moi, je Suis » ; et Celui qui m’a envoyé et avec moi.( 8,28)
Élevé sur la croix Jésus sera aussi élevé en gloire et sa condition divine apparaîtra à tous, en même temps, que la vérité des ses paroles.
Chez Saint Jean, la gloire de Jésus est ce qui le fait apparaître comme le Fils unique, l’envoyé du Père. Il la reçoit non des hommes mais du Père.
Quand mes bras étendus dessineront entre ciel et terre , le signe indélébile de mon Alliance , un païen s’écrira « vraiment, cet homme était Fils de Dieu.) Mc 15,39
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