« La vérité fera de vous des hommes « libres ». « En vérité, en vérité, … celui qui commet le péché est esclave du péché ». «Chacun est tenté quand il est attiré par sa propre convoitise » dit l’apôtre Jacques ( 1,14)
Le récit de la Genèse dévoile les agissements de celui que l’Ecriture appelle Satan, adversaire ou Diable qui divise et que Jésus nomme « Menteur, père du mensonge ». « Lucifer » Prince de la lumière, qui fait sournoisement miroiter l’avenir : « Vous serez comme des dieux ». Les ignorants découvrent leur nudité devenue soudain honteuse et la peur les saisit. Face à cet Accusateur, retentit au cœur de l’homme, un divin cri : «Adam où es-tu ? » Dans sa tendresse, Dieu ne nous force pas à revenir, il se fait chair, il se rend solidaire de notre misère, de notre péché. Il se montre Père, dans une étroite communion avec son Fils et avec nous jusqu’à se faire malédiction. Arrachés à l’emprise du mal, unis à Jésus-Christ, nous devenons libres, de la liberté de Jésus Ressuscité. Il nous affranchit du péché qui ne reconnaît pas son Créateur et s’oppose au dessein d’amour infini d’un Père dont les entrailles sont maternelles :
« Une femme oublierait-elle son enfant ? Même s’il s’en trouvait une pour l’oublier,
Moi je ne t’oublierai pas.
Vois, je t’ai gravé sur la paume de mes mains » Is 49.
Vivre en homme libre du péché, ce mensonge qui défigure le Visage du Père, vivre affranchi en son Fils de toute peur, c’est la liberté des témoins, des martyrs d’hier et d’aujourd’hui.
« Il est vaincu l’Accusateur de nos frères, lui qui les accusait jour et nuit devant Dieu ».
(Ap 12,10)
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