Alors que des pharisiens de Jérusalem envoient des prêtres et des lévites pour demander à Jean quelle est son identité, celui-ci se définit par ce qu’il n’est pas. D’emblée il leur dit : « je ne suis pas le Christ ». Puis en réponse à leurs questions, il dénie être Elie ou le prophète annoncé. Il n’est pas digne de délier la courroie de ses sandales, d’effectuer cet humble service pour Lui. « Qui es-tu ? » et Jean répond quatre fois « je ne suis pas ». Jean humblement s’efface pour désigner Celui qui vient derrière lui. Quel est son nom ? Celui révélé à Moïse du cœur du buisson ardent : « Je suis celui qui est ». Il se tient au milieu de nous, au centre de nous-mêmes, mais est-ce que nous le connaissons vraiment ?

Jean baptise dans l’eau afin de redresser le chemin du Seigneur, en vue de la conversion. Tracerons-nous un chemin en nos cœurs pour lui permettre de cheminer avec nous, de se révéler à nous ? En ce temps de Noël nous célébrons la nativité de notre Dieu en notre chair. Il s’est fait proche en devenant l’un de nous et pourtant, Il est l’Au-delà de tout. Contemplons ce grand mystère.

« Heureux les hommes dont Tu es la force, des chemins s’ouvrent dans leur cœur. » Ps 84,5