UN
Jésus s’adresse à son Père du Ciel.
Des tourments de sa Passion à venir, jaillit sa longue prière « sacerdotale » qui est l’acceptation et la remise de sa vie entre les mains du Père. De cet abandon total naît son attention à tous ses frères. Car Jésus, en son offrande, devient irrémédiablement ce trait d’union entre Dieu et toutes ses créatures, entre le Ciel et la terre. En lui, – le Crucifié, Ressuscité, et Élevé dans la gloire du Père –, se manifeste la Communion, le devenir UN, le Corps spirituel, c’est-à-dire l’Église. Aujourd’hui, nous sommes appelés, à sa suite, à faire UN.
Des tourments de sa Passion à venir, jaillit sa longue prière « sacerdotale » qui est l’acceptation et la remise de sa vie entre les mains du Père. De cet abandon total naît son attention à tous ses frères. Car Jésus, en son offrande, devient irrémédiablement ce trait d’union entre Dieu et toutes ses créatures, entre le Ciel et la terre. En lui, – le Crucifié, Ressuscité, et Élevé dans la gloire du Père –, se manifeste la Communion, le devenir UN, le Corps spirituel, c’est-à-dire l’Église. Aujourd’hui, nous sommes appelés, à sa suite, à faire UN.
Veiller sur et garder ses disciples quand il était de ce monde, devient, en sa prière, pour nous aujourd’hui et pour tous ceux qui viendront, la dynamique de communion à suivre, à vivre, à faire fructifier. Jésus nous envoie dans le monde pour qu’advienne la fraternité, la communauté. Unis à Lui, nous pourrons à notre compte et avec l’audace des enfants, reprendre les mots de sa prière : « Père saint, garde-nous unis dans ton nom, le nom que tu nous as donné, pour que nous soyons UN, comme toi-même tu saint unis à ton Fils et ton Saint-Esprit ».
C’est ce que l’Esprit de force et d’audace a inspiré à Thérèse de Lisieux lorsqu’elle termine son manuscrit C en s’appropriant cette même prière de Jésus à son Père. À la charge d’âmes qu’elle a reçues sur la terre naît cette demande : « je veux demander simplement qu’un jour nous soyons tous réunis dans votre beau Ciel. Vous le savez, ô mon Dieu, je n’ai jamais désiré que vous aimer, je n’ambitionne pas d’autre gloire » (Ms C, 34v).
Oui, Seigneur, donne-nous d’abattre tout ce qui nous sépare et de bâtir la communauté où tous ensemble nous ne ferons plus qu’UN.
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