Dans l’Évangile de Jean, Jésus monte plusieurs fois à Jérusalem, mais la dernière fois, c’est pour accomplir l’œuvre du salut : « Maintenant, nous montons à Jérusalem, afin que le Fils de l’Homme soit glorifié » (Jn 12,23). Il n’y monte pas ouvertement, mais en secret, car « les Juifs cherchaient à le faire mourir » (Jn 7,1-2.10). Conscient du danger, Il avance néanmoins, car « Je le connais, car Je viens de Lui, et c’est Lui qui m’a envoyé » (Jn 7,29).
Jérusalem n’est pas seulement une destination, mais le lieu de l’offrande ultime. Jésus affirme : « Détruisez ce Temple, et en trois jours Je le relèverai » (Jn 2,19). Il est Lui-même le nouveau Temple, où l’humanité rencontre Dieu à travers le sacrifice de la croix. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13).
Chacun de nous a aussi sa propre « Jérusalem » – un lieu d’épreuves et de renoncements. Jésus nous invite : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24). Que le Seigneur nous donne la force de marcher avec foi, même au cœur des épreuves.