Que cherchons-nous aux premiers divans ?
Est-ce une reconnaissance, un désir d’être vus, honorés et encensés ?
Est-ce qu’il s’agit d’une affirmation de soi ? Une « toute-puissance » et une volonté de tout contrôler ?
Et pourtant, à cette attitude « d’avoir » active, se présente une attitude « d’être » passive.
Le manque refoulé se fait rechercher comme une brèche de réconciliation avec soi et avec l’autre.
L’amour du pouvoir sera dépouillé face à la nudité de Celui qui s’est fait pauvre, serviteur, lavant les pieds de ses disciples.
Le paraître sera détruit face à Celui qui est la Vérité, devant cette Parole qui tranche et qui sépare transformant le chaos en terre habitée.
Oui, quand nous perdons le contrôle, c’est à ce moment que nous sommes sauvés, honorés dans nos faiblesses et nos fragilités, reconnus par notre identité de fils, obéissant jusqu’à la mort pour être ressuscités avec le Fils qui est notre Vie.
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