Luc 7, 11-17

Au moment où tout semble paralysé et perdu,
Au moment où le réel se présente irréparable,

© Site Cath.ch

Au moment où le silence annonce une perte douloureuse, une mort incompréhensible et un vide désertique et effrayant,
La présence discrète de Jésus au milieu de la foule pénètre ce lieu de déracinement total de toute espérance, touche par son regard plein de compassion un corps pauvre et un cœur brisé et blessé.
Se tenant à la porte de la ville, Jésus ouvre à la femme une brèche. Il crée de son cœur transpercé un souffle de vie qui essuie ses larmes et apaise sa soif.
Jésus s’approche, touche le cercueil. Il traverse les obstacles de la mort et fait corps avec la mort. Il la prend sur Lui, Il sent son poids. En un mot, Jésus porte déjà sa Croix.
Il descend « debout » pour rejoindre l’homme dans ses « dimensions veuves », pour toucher et libérer son « fils unique », son « Isaac ».
C’est là où la Vie rencontre la mort pour la vivifier.
C’est là où le vide se transforme en une « solitude habitée ».
C’est là où la perte devient une richesse retrouvée, là où l’homme est appelé, tiré vers la Vie !
Que le Seigneur nous donne d’écouter et d’obéir à sa Parole qui ne cesse de retentir au fond de notre cœur : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi », pour que nous soyons des hommes et des femmes debout, Vivant par la Vie de Dieu qui habite en nous.

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