Dans quelques jours, cette prière pourra monter de notre cœur : « Comment m’est-il donné que vienne à moi mon Seigneur ? »
La première qui nous précède dans cette exultation, c’est Elisabeth. Et son cri surgit au cœur de ce qui fait le quotidien de tout un chacun : une rencontre ! « Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? ». Fruit de l’Esprit, cette parole-révélation du lien entre Elisabeth et « son Seigneur » advient à travers Marie, médiation incarnée dans l’histoire d’Elisabeth. Voilà une invitation à ne pas faire l’impasse de l’Incarnation et des médiations, dans la rencontre avec Celui qui toujours vient à nous !
Mais peut-être sommes-nous tentés de dire : « si peu de nos rencontres ont la densité de la Visitation ». Et si cette apparence était un bien, un garde-fou contre le risque de mainmise sur Dieu, le Dieu caché ?
Car Il est né dans une crèche. La pauvreté de la crèche, c’est la fragilité de nos rencontres et relations. Là, il choisit de naître, Aurore du Salut.
« Exulte, fille de Sion, danse et crie de joie, fille de Jérusalem : Voici ton roi qui vient, le Saint, le Sauveur du monde » (Antienne de la communion, jour de la Nativité du Seigneur)
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