« Dès que la salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein » (v 44). Ecouter serait cette capacité et ce don de l’Esprit Saint (v 41) à pourvoir mettre en lien ce qui s’entend au-dehors et en soi. De là jaillit une parole de bénédiction (v42. 45).
Elisabeth, en digne descendante d’Abraham, prolonge l’appel et la vocation de son ancêtre : « Sois une bénédiction » (Gn 12,2) … pour les autres. Bénir c’est communiquer le don divin : le don de la Vie. Par sa bénédiction, Elisabeth confirme à Marie, le message reçu de l’ange : « Comblée de grâce ».
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