Luc 1, 39-45

ACTION

À peine l’ange eut-il quitté Marie, que celle-ci se lève (dans une dynamique de résurrection) et se met en route avec empressement.
Luc ne nous dit rien de l’émotion qui la pousse à gravir les montagnes de Judée, mais nous imaginons que c’est une hâte joyeuse qui la pousse à rencontrer sa parente Élisabeth, selon la parole reçue : « Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » (v.36-37a).

© CSJ Mechref

Curiosité et hâte de constater les merveilles que le Seigneur a fait pour son peuple à travers elle et pour une autre « elle aussi a conçu ». La maternité de Marie se lit en miroir en Élisabeth.

Marie « la rebelle » c’est la signification de son prénom, ne s’enferme pas chez elle, n’est pas enfermée en elle, mais elle est ouverte à la parole, ouverte au voyage, ouverte à la rencontre, ouverte au partage, ouverte au projet de Dieu de sauver toute l’humanité.

Cette ouverture à la Vie en elle met tout le monde en mouvement, dans une chorégraphie du Saint-Esprit : l’enfant tressaille, Élisabeth proclame et se réjouit, Marie s’apprête à chanter son Magnificat.

Que cette sainte action de Marie vers Élisabeth nous mette aussi en mouvement les uns vers les autres, poussés par l’Esprit, centrés sur la Crèche qui nous fera adorer l’Adorable…

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