« Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’immaculée mère de Dieu, Marie toujours vierge, une fois achevé le cours de sa vie terrestre, a été assumée (ou élevée) corps et âme à la gloire céleste ». (Dogme de l’assomption 1950)
Les Pères de l’Eglise ont chanté les louanges et la gloire de Marie : « O Marie, Mère de mon Dieu, vous êtes la Reine du ciel et de la terre, l’espérance des affligés. Vous êtes entourée d’une auréole plus radieuse que le soleil ; vous êtes couronnée de plus d’honneur que les Chérubins, de plus de sainteté que les Séraphins ; vous êtes plus élevée que toutes les créatures célestes… O Vierge, qui apportez aux hommes la lumière et la consolation ! O la plus accomplie, la plus sainte des créatures ! A qui pourrai-je vous comparer ? … » (Prière de saint Éphrem le Syrien, + 373)
Et pourtant, cette Reine toute glorieuse est notre Mère à tous. Elle est mère de chacun et chacune, toute proche et toute simple, s’abaissant sur nos fragilités, nous aidant à surmonter les obstacles et continuer le chemin vers l’union avec son Fils Bien-aimé. Approchons-nous de Marie sans crainte, dans la confiance et l’amour filial, car le Seigneur nous l’a donnée pour Mère : « Pourquoi je T’aime, ô Marie ! Oh ! Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je T’aime… Ô Mère bien-aimée, malgré ma petitesse, comme toi, je possède en moi Le Tout-Puissant mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse : le trésor de la Mère appartient à l’enfant et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie. Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir, Toi qui vins me sourire au matin de ma vie. Viens me sourire encore… Mère… voici le soir ! Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême. Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime et redire à jamais que je suis ton enfant !» (La Prière de Sainte Thérèse de Lisieux « Pourquoi je T’aime, ô Marie ! » )
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