« Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur » Luc 1, 45
Elisabeth prononce une béatitude pour Marie et aussitôt son cœur déborde d’action de grâce pour Dieu son Sauveur, c’est un tressaillement de grande joie. Oui « il s’est penché sur son humble servante et tous les âges la diront bienheureuse ». Elle porte en elle l’Enfant de la promesse, qui ne vient pas juger le monde mais le sauver car Dieu se souvient de sa miséricorde, voilà sa joie !
Nous aussi nous pouvons avoir part à cette béatitude car « sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent », sur ceux qui croient en son Amour et qui craignent de le blesser, sur ceux qui, comme Marie, restent humbles, les mains vides, affamés des paroles de son Seigneur.
Avec Marie contemplons, la source de sa joie, notre Dieu qui vient dans la faiblesse du tout-petit comme un germe d’espérance. Tressaillons de sa joie profonde que nul ne peut nous enlever malgré ce monde en feu et inquiétant, malgré les difficultés de la vie.
« Le Puissant fit pour nous des merveilles, Saint est son nom ! » Ayons foi en son Amour miséricordieux.