« Ils étaient l’un et l’autre »
Il est étonnant et magnifique de lire que par deux fois Zacharie et Elisabeth sont décrits comme deux personnes où ce qui est dit de l’un vaut pour l’autre. La naissance de Jean Baptiste est annoncée à un couple qui s’impacte réciproquement, chemine ensemble de manière posée et unie.
Il ne s’agit nullement de fusion mais de communion. Arrivés à un âge avancé, ils sont apaisés dans leur relation. Les conflits, les désaccords, le désir de s’imposer face à l’autre ont pris fin. Ils ont fait le deuil de la toute-puissance, de la volonté d’avoir raison, de cette rivalité des opinions qui peut tellement marquer nos relationnels.
Cette communion se manifeste aussi dans leur corps. « L’un et l’autre » ont renoncé à une beauté extérieure, une performance à un corps qui impose pour humblement habiter leur chair.
Ils se connaissent désormais en profondeur. La tendresse a pris chair, a pris tout leur être. Ils sont dans l’Alliance, la paix. Et Noël se prépare parce qu’en leur chair, il y a un chemin, une Promesse de vie qui s’ouvre …et cette Promesse est aussi pour nous dans nos relations de couple, de frères, de sœurs…
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