Voici que Jésus envoie des disciples dans toutes les villes et localités où lui-même va se rendre, pour qu’ils apportent paix, guérison et annoncent cette bonne nouvelle : aujourd’hui, Dieu est tout proche de vous ! Ses ouvriers sont peu nombreux. Se lamenter ? Vouloir recruter ? Inutile de perdre ses forces en vaines tentatives d’embauches. La seule directive que Jésus laisse est celle de la prière adressée au Maître de la moisson. Car, ne nous y trompons pas, c’est Dieu qui appelle et envoie. A charge, bien sûr, pour celui qui a entendu, de répondre de tout son cœur, de tout son esprit et de toutes ses forces.
Pour nous, l’heure est à la prière confiante, dans la certitude très douce de rejoindre le rêve de Dieu pour tous et chacun. C’est son souci d’embaucher, pas le nôtre. Le « petit nombre » semble une constante pour le Règne de Dieu en train d’advenir. Ce qui nous revient en tout temps, c’est de prier.
Et c’est dans la réussite de Dieu que nous prions et nous engageons ! Nous partageons déjà l’enthousiasme de la récolte. C’est le temps de la moisson, non celui des labours, des semailles ou de l’attention au blé qui lève et croît. Déjà les champs sont blancs pour la moisson. (Jean 4, 35) Ils ne sont pas à l’abandon, même si quelques herbes folles poussent avec le bon grain.
Ouvriers de la paix, notre mission est à remplir gracieusement, le pas léger et le cœur allègre, sans rien emporter avec nous, si ce n’est la paix, don par excellence, tant pour celui qui la donne que pour celui qui la reçoit. Elle est précieuse, transforme, libère, rend capable de recevoir et de donner Celui qui est lui-même la paix, Dieu avec nous, Dieu pour nous. Lui connaît chacun tel qu’il est, où il en est avec sa soif infinie et les peurs qui entravent sa marche vers la Source.
Elle vient à nous cette source et elle a soif de nous !
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