Jésus annonce dès le début, le chemin de la mission : tout endroit où lui-même devait aller ! Emprunter ce chemin n’est possible que pour celui qui a répondu à l’appel, qui s’engage dans un « oui » faisant de lui un disciple à la suite de son maître.
Comme si cette route est une montée vers Jérusalem ; Plus l’envoyé avance, plus il entre dans le mystère pascal, dans une mort sur soi au quotidien, dans l’acceptation ou le refus.
Plus il avance, plus il est appelé à être pauvre, dépouillé de tout, de lui-même, de la mission, de ses convictions, même de la vérité. Il est là appelé à Etre, parfois sans paroles et même sans agir.
Sa force est une kénose silencieuse, qui transfigure toute réalité et tout évènement ; un « échec » apparent qui appelle à « quitter » tout en laissant quand même une salutation de paix.
Cette attitude fait de lui un être libre, libre de ses œuvres, de ses réactions, de ses déceptions… il n’a qu’un seul souci : offrir aux Hommes la Bonne Nouvelle et proclamer que l’Evangile est tout proche. Il sème la semence, laissant à Dieu le soin de la faire grandir au temps et au lieu opportuns.
Que nous soyons toujours les serviteurs de cet Eternel qui vient visiter notre temps et notre humanité mortelle !
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