« Soixante-douze autres » désignés par Jésus, c’est-à-dire des disciples de toutes les nations, des disciples universels envoyés deux par deux dans toute ville où il devait aller lui-même. La moisson est abondante, dit Jésus et la mission, à vue humaine, semble impossible autant hier qu’aujourd’hui
A la suite du Christ rejeté à Chorazin et à Bethsaïda et, montant à Jérusalem pour y être crucifié et ressusciter, ils sont partis, confiants qu’ils allaient « là où il devait aller lui-même et ils sont revenus dans la joie », nous dit Luc un peu plus loin. (10,17)
Jésus est là présent dans le pouvoir qu’il leur a donné de communiquer une paix qui vient de lui et qu’ils portent en des « vases d’argile ». (2 Co 4, 7) Isaïe l’avait prophétisé : « Le loup habitera avec l’agneau »
. Jésus voit « le Satan tomber du ciel comme l’éclair » (10, 18)
Un récit qui appelle à écouter le Christ, à le prier instamment d’ « expédier » des ouvriers à sa moisson, à nous laisser envoyer là où il nous devance, où il nous attend dans le présent des événements et des rencontres pour y transmettre « une paix qui surpasse toute paix ». :
« Il est Ressuscité… Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez » (Mc 16, 6-7)
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