Dans sa sollicitude Jésus prévient ses disciples que l’accueil qui leur sera réservé n’est pas acquis d’avance. Ils annoncent la Bonne Nouvelle d’un Rabbi qui, un certain jeudi soir, la leur transmettra à genoux. Aux pieds de l’un d’eux il dira : « Si je ne te lave pas tu ne peux avoir de part avec moi » et l’on se souvient de l’empressement de la réponse : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête »
Malheur ! En effet, à qui fermerait la porte de son cœur à la Bonne Nouvelle, à une nouvelle d’amour. « Malheureuse es-tu Chorazin ! Malheureuse es-tu Bethsaïda ! » A la vue de Jérusalem, Jésus pleure sur sa ville bien-aimée. Pour elle, pour chaque humain ici-bas, lui le Béni va devenir le Maudit ; il s’est fait malédiction pour nous, dit saint Paul, il s’est fait péché pour nous en délivrer.
La mission va remplir les disciples de joie, Jésus voit Satan tomber comme l’éclair ! S’il en est ainsi, c’est qu’un plus fort que lui, a lié l’Adversaire à tout jamais en assumant le mal, en se laissant cloué sur une croix jusqu’à en mourir et à en ressusciter dans la victoire d’un invincible amour à partager.
« Celui qui vous repousse me repousse ; mais qui me repousse, repousse celui qui m’a envoyé » Car le Père guette le retour du déserteur et court au-devant de lui. Urgente la nécessité de revenir vers un tel Père : « cette nuit on te redemande ta vie », urgence permanente « Je suis le chemin » Qui est concerné ? Surtout ceux qui, chaque jour, côtoient ses merveilles. « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur »
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