Le légiste cherche, réfléchit à ce qu’il doit faire (v25). Le Samaritain de la parabole voit et est pris de pitié (v33) ; il se laisse prendre aux entrailles. Le prêtre et le lévite de la parabole voient mais leur cœur ne semble pas touché (v31-32).
Aimer Dieu et son prochain, de tout son cœur (v27), invite à descendre de sa tête au centre de son être ; De là, coule, comme d’une source, le faire qui ouvre à la vie.
Eloi Leclerc, disciple de St François, souligne dans son livre « le Royaume Caché » : « Je n’ai plus à me demander, avant d’agir : « Quel est mon prochain ? C’est à moi de m’approcher de l’autre (…) Le prochain ce n’est plus l’homme qui m’est proche par telle ou telle qualité ; par le sang, par la race, la classe ou la religion. C’est tout homme dont je m’approche dans un mouvement de compassion et de tendresse. »