Luc 10, 25-37

« Un prêtre le vit et passa de l’autre côté…
Un lévite le vit et passa de l’autre côté…
Mais un Samaritain, qui était en route… le vit et fut saisi de compassion… »
Trois personnes passent par le même chemin, deux parmi eux regardent et passent de l’autre côté. Le troisième ne passe pas mais plutôt s’approche.
L’antonyme de l’amour n’est pas la haine mais plutôt l’indifférence. La porte d’entrée du cœur est le regard.
Combien de tâches, de personnes, d’événements aujourd’hui vont nous laisser indifférents et à distance ?
Se protéger est un devoir, mais se faire proche nous met dans un couloir qui nous apprend à nous émouvoir.
Ne pas avoir peur des blessures des autres, c’est commencer à apprivoiser ses propres blessures.
Se mettre en route… sortir de soi… aller au large et au plus profond, c’est ne plus avoir peur de rencontrer sur nos chemins un clochard, un vieillard, ou un lézard. Se laisser au hasard nous fait grandir dans un certain regard. Ce qui compte aujourd’hui c’est ce qui nous appelle à poursuivre notre chemin comme disciple du Christ, marchant derrière Lui et ne regardant que Lui. À son tour, IL revêt de sa beauté tout ce que nous rencontrons sur nos chemins.

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