Marthe, Marthe ! … Avec quelle douceur, quelle infinie patience et quelle force Jésus ne doit-il pas prononcer le nom de son amie : « Marthe, Marthe… ». Avec quelle infinie patience le répète-t-il pour chacun de nous !
Marie écoutait, Marthe était absorbée.
Ecouter, ne serait-ce pas essentiellement ne pas se laisser accaparer par un moi emprisonnant, taire les bruits du dehors et du dedans ; se taire pour laisser monter les murmures, les chants, les cris de peur, de douleur et de joie de la terre et du ciel, les balbutiements et radotages de nos jeunes ou vieux voisins.
Laisser monter la voix de l’Esprit criant au plus secret de notre être : Abba ! Père !
Laisser venir le silence
Dans la Foi,
Se laisser envahir par une présence :
« Silence toute chair ! »
Devant le Seigneur, car il se réveille
Et sort de sa sainte Demeure » 1
Être aux affaires du Père
Comme Marie attentive à Jésus en route vers Jérusalem qui va le rejeter, le crucifier.
Comme sainte Catherine de Sienne qui, ne sachant ni lire ni écrire, eut dans l’Eglise une influence extraordinaire et fut reconnue docteur de l’Eglise.
Chercher d’abord le Royaume de Dieu et sa justice ;
Et c’est peut-être, le plus facile et le plus difficile à la fois, très ordinairement vivre toute chose en sa présence, attentif à ses désirs. Le voyant lui seul en toute personne, en tout événement, disponible à ce qu’il veut maintenant aujourd’hui ! Impossible à nous tout seuls !
« Sans moi vous ne pouvez rien faire. » 2
1 Zacharie 2,17
2 Jn 15,5
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