Luc. 10,1-12  

St François d’Assise

« Dès les origines de sa vocation, au cours d’une messe à la Portioncule, François a entendu cet Evangile de l’envoi des  72  en mission :  annoncer que le Royaume de Dieu est tout proche » et qu’il faut par conséquent se convertir, et  quand on entre dans une maison,   annoncer la paix. » Aussi à tous ceux qu’il rencontrait sur la route, François souhaitait avec force et conviction la paix. Il commençait chaque prise de parole par ces mots :    
« Que le Seigneur vous donne la paix !»
Et ainsi amenait-il à la paix tous ceux qui y étaient réfractaires. » (1)

Nous connaissons l’épisode de François avec le loup, sa relation à la création, son chemin à la rencontre de l’Islam au temps des croisades, son action pour la réconciliation entre le podestat et l’évêque d’Assise, sa considération pour tout homme : bourgeois, nobles ou gens du petit peuple…
Prophète pour notre temps, sa vision de la Fraternité appelée à l’universalité  est sans doute l’héritage le plus marquant qu’il nous ait laissé. Il faudrait relire sa vie pour toucher à quel point le « Poverello » a « payé » au prix fort de l’amour son « oui » à la mission reçue du  Crucifié de St Damien  :
« Va, répare mon Église en ruine »
Depuis ce jour et jusqu’à sa mort, étendu à même la terre, à Sainte-Marie des Anges, François n’a pas eu d’autre ambition que l’imitation du Christ, « à plein cœur et à plein temps ».

Entendrons-nous, à notre tour et pour le monde d’aujourd’hui, l’appel du Christ ?
Et si notre pape avait entendu le même appel pour adopter le nom de François ?
« La joie de l’Évangile », « Laudato Si », Amoris Laetitia »… : ses paroles, ses gestes, sa manière de vivre nous interpellent, nous entraînent  à nous convertir à l’Évangile. L’ouverture du Synode sur « les jeunes, la foi et le discernement des vocations » à la veille de la fête de Saint François ne tient pas non plus du hasard. D’ailleurs « le hasard c’est Dieu qui se promène incognito ». ( A. Einstein)

Mettons-nous à l’écoute des jeunes et intercédons avec  Foi et Espérance pour ce Synode.

Les jeunes ont fait savoir qu’ils souhaitaient une
«Église authentique» qui soit «transparente, accueillante» et «joyeuse».
Le Pape François, lors de son récent voyage aux Pays Baltes s’est d’ailleurs dit conscient de leurs préoccupations et de leurs exigences. «Beaucoup de jeunes ne nous demandent rien parce qu’ils ne nous considèrent pas comme un interlocuteur valable», a affirmé le Saint-Père. «Certains demandent même expressément qu’on les laisse tranquilles, car ils trouvent la présence de l’Église pénible, voire irritante. Ils sont indignés par les scandales sexuels et économiques, face auxquels ils ne voient pas une nette condamnation». Le Saint-Père insiste beaucoup sur l’écoute des jeunes dont on parle «trop souvent sans les interpeller». Et il a demandé à tous les jeunes de s’exprimer «avec franchise et en toute liberté», en parlant «ouvertement» et «avec courage». ( 2)                                                                                                                                                                                                                                              (1) fr. J-B Auberger Conférence Fourvière 30 sept 017
(2) Cathobel 1er oct.018

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