Jésus expulse un démon d’un homme, et de muet celui-ci devient parlant. Les foules sont dans l’admiration, mais non pas tous. Certains d’entre eux sont septiques et mettent en question la force par laquelle Jésus a jeté dehors l’esprit impur. Est-ce par le mal ou par le bien qu’il a agi ?

D’autres attendent un signe. Mais ne vient-il pas de leur en donner un ? Non, ceux-là attendent un signe du ciel, une manifestation, comme les premières théophanies, dans l’ouragan, le tremblement de terre ou le feu.

Et Jésus reprend sa tâche d’enseignant, il leur parle de division, de ruine, d’écroulement mais aussi de la force unificatrice du Royaume, celle du bien. La force du doigt de Dieu est celle de l’unité et de l’unification. Être avec Jésus, c’est aussi rassembler. L’autre nom du Satan est le Diviseur et l’Accusateur. La force de Jésus réside en son union à Dieu qui peut tout. Son combat contre le Mal est celui de l’intégrité de son être et de ses intentions : non pas condamner mais sauver, non pas posséder mais libérer, non pas faire souffrir mais guérir, non pas tourmenter mais pardonner… en un mot Jésus nous aime envers et contre tout.