La guérison du muet passerait presque inaperçue dans la controverse qui s’engage entre quelques-uns de la foule et Jésus. Pourtant ce muet recouvre son humanité en accédant à la parole par le Doigt de Dieu (v 14. 20). Il est (re)crée.
« Lorsqu’un homme fort est bien armé garde son palais ses biens sont en sûreté… » (v21), mais il y a, peut-être, peu de chance qu’il se laisse toucher par le doigt de Dieu.
« Mais qu’un plus fort que lui survienne et le batte, il lui enlève l’armure en laquelle il se confiait… » (v22). Qui est ce plus fort ?
Jean-Baptiste, n’a-t-il pas annoncé la venue du « plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. » (LC 3, 16). N’est-ce pas une invitation à nous laisser déposséder de notre armure pour nous confier à celui qui vient, nous laisser toucher par le doigt de Dieu, nous laisser baigner dans l’Esprit Saint ?
Un commentaire