« Heureuses les entrailles qui t’ont porté et les seins que tu as sucés » (v.27)
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent. » (v.28)
A travers ces deux béatitudes, contemplons la Mère de Dieu.
Elle est bien celle qui, par excellence, a écouté la parole de Dieu et l’a gardée, elle qui fut choisie entre toutes pour devenir la Mère du Verbe, Parole du Père, elle qui, docile à la parole divine, répondit au message de l’ange: « je suis la servante du seigneur… qu’il me soit fait selon ta parole. » (Lc 1/ 38)
Avec Marie, nous avons à partager la béatitude proclamée par Jésus: « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent » (Lc 11, 28), qui l’observent dans une attention, une obéissance amoureuses. En nous aussi, la parole de Dieu, parole du Christ, doit devenir vie, devenir ce qui nous fait vivre, devenir notre vie.
Pour nous aussi, la volonté amoureuse du Père est nourriture et vie. Ce qui signifie que nous devons la connaitre, la méditer, la « ruminer », la garder en notre cœur afin qu’elle nous transforme à l’image de la Parole Vivante du Père, le Christ-Jésus.
Qu’un jour, avec St Paul, nous puissions dire: « ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi »(Ga 2/ 20) et qu’ainsi nous soyons revêtus de la beauté du Verbe, et devenions vraiment fils et filles de Dieu dans le Fils Unique.
Quelle béatitude plus grande pourrions-nous désirer?
Et, comme dans le Corps du Christ, nous ne sommes jamais seuls, nous pouvons espérer que, si la Parole Vivante nous attire, d’autres viendront courir avec nous dans les voies du Seigneur. (Thérèse de L’Enfant-Jésus, Ms C 34 rº)
Que la Vierge Marie, la Mère du Verbe éternel, nous enseigne son écoute silencieuse afin que la parole se grave en nous et nous façonne à la ressemblance divine à laquelle nous sommes appelés. Qu’avec Elisabeth de la Trinité (ocd), nous devenions véritablement « enseignables » et apprenions tout du Verbe éternel.
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