Voilà un petit passage qui nous qualifie, pour autant que nous adhérions à notre condition de serviteurs du Seigneur, de « heureux » ! Or, c’est bien le bonheur que nous cherchons. Et voilà que nous pouvons même le trouver de nuit, en pleine nuit, pour peu que nous gardions au cœur l’attention à Celui que nous avons connu et reconnu au milieu de nos histoires singulières.
Il nous a séduit, et c’est à sa lumière que nous avons choisi d’exposer nos quêtes et nos vies. Sa parole nous interpelle ; elle nous guide et nous conduit, elle nous porte et nous emporte. Nous avons disposé nos vies pour son service, choisi d’être disponibles pour lui, décidé de vivre en relation profonde avec lui, de lui être fidèles et de l’attendre quand il semble tarder.
Cela ne signifie pas que nous devions nous agiter et faire mille choses. Simplement être tendus, tournés vers lui lorsqu’il est loin. Garder allumées nos lampes de la confiance, de l’espérance et de l’amour.
Alors oui, nous sommes heureux parce que notre disponibilité, notre confiance, notre pauvreté de cœur nous préparent, dans le silence, à être tout à lui et pour lui.
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