Incendie, angoisse et division
Comme la paix espérée par tout homme semble bien pâle et lointaine face à l’incendie, aux angoisses et à la division dont parle Jésus. Son Incarnation prend tout en elle, … et la sueur et le sang. Le Fils de l’homme, n’est pas une créature éthérée ni dolente, il assume et accomplit le poids de sa chair et de toute chair dont il s’est fait proche. Rien d’étranger pour lui, dans les maux et les drames éprouvés par l’humanité.
Chassés du paradis terrestre Adam et Ève semblent condamnés (Gn 3,14-20). À leur tour les contemporains de Jésus portent le poids de la peur de cette même douleur. Et nous, nous cherchons à justifier nos problèmes familiaux et nos propres inquiétudes sur ces paroles comme s’il s’agissait de menaces. Oui, Jésus l’a bien dit : Incendie, angoisse et division.
Mais s’il s’agissait de plus que cela ?
Le feu, le baptême et la séparation pourraient être les signes des cieux nouveaux et de la terre nouvelle (Ap 21,1). Jésus nouveauté et radicalité sans compromission ni péché, nous entraîne loin, il nous arrache à nos logiques de mort pour nous lancer dans la vraie vie, celle des purifications et des traversées, … celle de la Résurrection. Il nous ouvre un autre chemin.
« Devant moi tu as ouvert un passage » (Ps 30,9).
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