« Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé » (v49)
L’évangile de ce jour parle de feu et de division. Nous pouvons penser à notre monde d’aujourd’hui, entraîné dans la guerre et les conflits entre puissances et nations.
Certainement, comme on le sait, le feu dont nous parle Jésus n’est pas celui de la guerre au sens de meurtre et de violence, et la division qu’il évoque à plusieurs reprises n’est pas celle de la haine et de l’élimination de l’autre. Jésus est tout à fait dans un autre registre. Le feu est celui de l’Esprit. « Baptême de feu » c’est le passage par la Croix. Jésus devra traverser les souffrances et la mort pour entrer dans sa gloire. Le feu de l’Esprit qu’il voudrait étendre dans tous les cœurs provoquera inévitablement la division. On peut parler de division entre ceux qui choisissent le Christ, et ceux qui le refusent. Mais aussi de la bataille intérieure entre les forces du bien et les forces du mal. Le feu consume tout ce qui est contraire à l’être Saint de Dieu. Cela entraîne des résistances et des combats profonds, donc évidemment des souffrances. Seuls, nous ne pourrons jamais vaincre le péché et le mal, mais Celui qui a vaincu la mort par sa mort et sa résurrection nous donnera de mener notre combat jusqu’à la fin, non seulement pour nous, mais pour le salut des enfants de Dieu.
Comme la petite Thérèse, au pied de la Croix, recueillons chaque goutte de sang versée par l’Agneau, pour racheter les âmes tant aimées et attendues, dans un monde assoiffé de paix et d’amour.