C’est un visage inhabituel de Jésus qui affleure dans ce passage : impatient, tendu, cause de division, porteur d’un feu.
Le feu est le symbole de l’amour compatissant de Dieu pour son peuple : « J’ai vu la misère de mon peuple… J’ai entendu son cri » (Ex 3,7, le buisson ardent). Dans l’Evangile de Luc, Jésus, sur la croix, aime jusqu’au bout (Lc 23, 34).
Le feu est le symbole de l’Esprit Saint. Cet Esprit que Jésus reçoit au baptême (Lc 3, 22) et qu’il remet dans les mains du Père à la croix (Lc 23,46). Jean le Baptiste avait annoncé la venue de Celui qui « vous baptisera dans l’Esprit et le feu » (LC 3,16). Comme le feu brûlant le buisson sans le consumer, ce feu de l’Esprit n’est pas destructeur (Lc 3, 9.11) ; Jésus l’appelle le paraclet (Jn 14, 16), c’est-à-dire l’avocat, l’assistant, le conseiller.
« Viens Esprit Saint nous visiter… »
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