Le Salut ne s’impose pas.

C’est sur la pointe des pieds que Dieu entre dans nos vie, au Souffle de la Brise légère et qu’il demeure en nos cœurs, nous laissant profondément libres de notre reconnaissance, accueil, hospitalité, consentement et agir… C’est ce que Jésus, s’adressant à ses disciples, explique : « pour » ou « contre » lui, « pour » ou « contre » l’Esprit Saint, la Force agissante et sanctifiante de Dieu, en nous. Jésus insiste sur la collaboration active de Dieu et de l’homme, de Dieu en l’homme, de Dieu avec l’homme.

Se décider sur cette terre « pour » Jésus, c’est assurer que Jésus sera aussi « pour » nous au Ciel et devant les anges. Choisir l’Esprit Saint comme Conseiller et Avocat (le Paraclet, par excellence!) sur terre, c’est assurer son action et sa défense « pour » nous et dès cette terre, car il est notre hôte, guide, ami et enseignant intérieur agissant dès aujourd’hui.

Le refuser, et la mise en garde qui sonne comme une menace nous oblige à regarder cette option avec déférence et attention, c’est faire seuls en homme privé de Ciel et de la grâce divine qui peut tout.

Le refuser, c’est nier notre condition de créatures aimées, créées et sauvées par Dieu.

Le refuser, c’est ne plus être éduqués, nourris, transformés à l’image et ressemblance de Dieu ; et cela pourrait s’apparenter à devenir des « monstres » de froideur, dominateurs et prisonniers à jamais de la tentation, du péché et du mal.

Le salut ne s’impose pas… mais « […] ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps » (1Co 6,19-20) et par toute votre vie et vos choix.