« Ne craignez pas ». N’ayez pas peur de la vérité
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps »
« Craignez le levain des pharisiens »
« Craignez Dieu, le seul qui a le pouvoir de jeter dans la géhenne »
Mais « Soyez sans crainte… Pas un moineau n’est oublié de Dieu… Vous valez mieux que tous les moineaux. »
L’enjeu est grand, il en va de la vie ou de la mort. De quelle vie ? De quelle mort ?
« Qui veut sauver sa vie la perdra mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile la sauvera. » Mc 8, 35
Cela ne se peut que dans l’accueil d’une folle confiance que Jésus-Christ met lui-même dans le cœur de ceux et celles qu’il appelle à le suivre, à témoigner de l’Evangile. Et tous sont appelés : « Si quelqu’un veut venir à ma suite… », dit Jésus, à de grandes foules qui le suivent.
Cette vie perdue pour un Autre, pour des autres se voit à l’évidence sur les lieux de persécutions où tant d’hommes et de femmes aujourd’hui encore en versant leur sang (pas celui de leurs opposants) témoignent qu’un Autre vit en eux, qu’il les ressuscite en les faisant vivre de sa vie.
Mais l’enjeu est aussi quotidien et se joue au fond du cœur de l’homme qui peut être trop souvent mort, prisonnier de l’immédiateté de ses envies, de ses habitudes individualistes ou, au contraire, vivant, libre, disponible à la joie, à la détresse de (C)celui qui vient dans l’instant présent. Perdre sa vie pour l’ (A)autre c’est la sauver, c’est entrer dans la plénitude de la Vie.
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