Le Oui de Marie
« L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth. » Lc 1,26
« De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Jn 2,45 s’écrie Nathanaël sous le figuier. Nulle trace dans les Ecritures. Nazareth n’est jamais cité. D’ailleurs, les Pharisiens sont d’accord pour cela. « Cherche bien et tu verras que de Galilée, il ne sort pas de prophète. » Jn 7,52. Les Pharisiens sont catégoriques et Nicodème n’a qu’à se taire.
Et justement, l’inouï de Dieu se découvre dans l’habitation creusée dans la roche, peut-être un cellier où l’on remise le grain.
« Voici la Demeure de Dieu parmi les hommes
Marie Terre admirable
Terre de la Promesse
Mère de l’Emmanuel »
(Hymne de la Nativité)
Marie fille de Sion est promise à Joseph, de la famille de David. Ce petit clan, revenu de l’exil à Babylone, s’est installée sur cette colline escarpée, d’où le nom de Netzer, le rameau.
Et l’ange envoyé à Marie attend sa réponse. « Réjouis-toi Marie pleine de grâce. »
Marie est bien cette femme comblée de grâce, choisie par Dieu dans son peuple pour donner le Messie. Par son Oui, le Sauveur est venu dans le monde. Marie se tient là, attentive, sous la Parole à l’ombre de l’Esprit. Elle s’interroge : « Comment cela se fera-t-il ? » Marie pleine de grâce habitée par l’Esprit demeure dans le vouloir du Père. En elle grâce et liberté convergent dans le Oui au Très Haut. « Celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils de Dieu. » Lc 1, 35
Réjouis-toi Marie !
Un commentaire