La revue de presse de ce jour, comme tous les jours n’est pas très réjouissante : des galiléens massacrés lors d’une cérémonie religieuse, 18 personnes tuées par l’écroulement d’une tour, un figuier stérile condamné à vivre pour tenter de donner du fruit … Pourquoi tout ce mal dans le monde, pourquoi les catastrophes qui tuent des innocents, comment cela se fait-il, qui sont les coupables … Nous voulons savoir et nous ne saurons pas ! Le silence de l’Evangile, très éloigné de la surenchère d’information de notre monde, crée un vide.
Jésus nous invite aujourd’hui à une autre logique. A quoi bon regarder les autres pour trouver les causes du mal en eux ? Les étrangers, les réfugiés ne sont-ils pas la cause de l’insécurité ? Les politiciens ne sont-ils pas la cause de notre pauvreté croissante ? Les industries ne sont-ils pas ceux qui polluent la planète ?
Cessons de chercher les causes du mal dans les autres et dans le passé, car nous ne pouvons agir que sur le présent. Et de lui seul l’avenir dépend !
Regardons ce que nous pouvons faire aujourd’hui, là où nous sommes, pour que les innocents ne meurent pas injustement et que les figuiers de notre terre portent du fruit … pour notre vie, celle de la communauté et de la famille, de la société, de la planète ?
La question tragique du mal dans l’existence demeure toujours. Et la réponse chemine en silence, dans la conversion de notre manière de regarder, de penser et d’agir, dans la foi, l’espérance et l’amour.
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