Jésus guérit une femme le jour du Sabbat. Devant la réaction indignée du chef de la synagogue, Jésus s’étonne : « Cette fille d’Abraham que Satan a liée voici dix-huit ans, il n’eût pas fallu la délier de ce lien le jour du Sabbat. » (v16). Est-il permis, le Sabbat de faire le bien ou de faire le mal (Lc 6, 9) ? Est-il permis de guérir ou non (Lc 14, 3) ? Le jour du Sabbat n’es-il pas le jour de la délivrance (Dt 5, 15) ?
Quel sens ont les pratiques religieuses si elles nous détournent « de notre propre chair » (Is 58,7) ? « Celui qui n’aime pas son frère (ou sa sœur), qu’il voit ne saurait aimer Dieu qu’il ne voit pas » (1 Jn 4,20).
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