Jésus, au cœur de sa mission
Comme Pierre, offusqué à l’annonce de la Passion, reprochait à Jésus son scénario catastrophe (Mt 16,22-23), quitte à se faire traiter de Satan !, de même, les pharisiens encouragent Jésus à fuir loin d’Hérode (v.31). Sous prétexte de bonnes intentions, ils l’arrêtent, ils veulent l’arrêter.
Mais, lui, ne fuit pas … il marche. Il est l’homme qui marche. Il donne à voir ses œuvres d’aujourd’hui et de demain : expulser les démons et guérir les malades (v.32), il est le Sauveur.
Il regarde sa mort en face (v.33), projeté vers son Heure, vers ce « troisième jour » de la résurrection, accomplissement de sa mission. Rien d’autre ne compte pour lui que de nous sauver, de réaliser la volonté du Père que tout homme voit le salut de Dieu … Et cela passera par Hérode et par tant d’autres ennemis ou amis, et par toutes sortes de petites et de grandes trahisons. Il est celui qui, trahi, ne cesse de croire en l’homme.
« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (v.35).
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