Au début de sa vie publique menacé d’être précipité du haut de la colline, « Jésus passant au milieu d’eux allait son chemin. » Maintenant le temps de sa Passion approche, Hérode ne l’arrêtera pas. « Il lui faut faire route aujourd’hui et demain et le jour suivant jusqu’à Jérusalem.». Sur cette route un cri de douleur s’élève : « Jérusalem, Jérusalem tuant les prophètes… combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule sa couvée sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu. Voici votre maison vous est laissée. »
En Jésus c’est Dieu qui est chassé de sa demeure, le Temple est déserté, abandonné aux mains des hommes. Et un peu plus tard, à l’issue de son entrée triomphale à Jérusalem « Quand il fut proche, à la vue de la ville, il pleura sur elle en disant : _ Ah ! Si en ce jour tu avais compris toi aussi le message de paix ! Mais non, il est demeuré caché à tes yeux » Lc 19, 41 Sur cette route qui le conduit de la mort à la vie Jésus est ému aux entrailles pour la ville sainte, pour chacun de nous, demeure du Très-Haut, temple divin. Le Temple va être livré aux mains des hommes qui n’en laisseront pas pierre sur pierre.
Cependant, jaillit l’immense espérance du Jour de l’Eternel : « Jour grand et redoutable », jour de réconciliation entre les pères et les fils. (cf Ml 3, 19-24)
Ce jour-là Israël dira : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ». « Le Jour vient ». Chaque venue « ramène le cœur des pères vers leurs fils… » L’histoire nous appartient jusqu’à ce qu’il vienne !
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