Luc 13,10-17

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait, c’était très bon ; … Dieu bénit le septième jour et le sanctifia car il avait alors chômé après tout son ouvrage de création. » Gn 1,31 ; 2,3 Dieu se retire devant son ouvrage, il le met tout entier entre nos mains, confié à notre liberté, à la gloire de Dieu qui nous fait le cadeau de la vie. Dieu s’efface mais il garde les yeux fixés sur nous. « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia »
« Femme, te voilà délivrée de ton infirmité »

Accueillons «shabbat », ô mon bien-aimé
Allons au-devant de la fiancée !
[…]
L’Eternel l’a mise au commencement
D’elle a jailli toute bénédiction
Il la fit principe et couronnement
de sa création

Jérusalem, sanctuaire du Roi,
Sors de tes ruines, voici l’heure
Tu as trop séjourné, Sion, au val des pleurs
Le Seigneur a pitié de toi.

Peuple debout, secoue le cilice et la cendre
Substitue la parure aux liens
Par le Fils de Jessé, voici ta délivrance :
De Bethléem il vient !
[…]
Honneur de l’Epoux et son diadème,
Viens, ne tarde plus et fais ton entrée
Au milieu des cris d’un peuple qui t’aime,
Viens, heureuse et fière, ô ma Fiancée !
Cantique de l’accueil du Sabbat

« A l’instant même elle se redressa
Au milieu de nous Jésus est le seul qui honore parfaitement le Sabbat, non pas du bout des lèvres ni du bout des doigts, mais en épousant notre nature mortelle pour nous en ressusciter.et elle glorifiait Dieu »

Du plus profond de mon cœur, pensées, paroles et gestes sèment-ils la vie ou la mort ?

Un commentaire

  1. « Jésus, Maître, aie pitié de nous » (Luc 17, 13) : les malades ont demandé la guérison avec foi et l’ont reçue avec foi, avec vraiment beaucoup de foi ; en effet, ils sont repartis sur la foi, allais-je dire, d’un simple « Allez-vous montrer aux prêtres » (Luc 17, 14) énoncé par Jésus.

    Une belle définition de la foi est donnée dans l’épître aux Hébreux : »… la foi est la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas » (Hébreux 11, 1). C’est exactement cela qu’a été le comportement des malades. Ils auraient bien pu penser que Jésus n’avait pas entendu leur demande. Ils auraient bien pu s’attendre à voir leurs bandages tomber sur-le-champ. Ils auraient bien pu repartir fâchés comme Naaman le Syrien. Ils auraient bien pu, … mais, non, ils sont repartis en obéissant pour aller obtenir attestation de leur guérison chez les prêtres. Nous voyons là une magnifique leçon de lâcher-prise et de confiance absolue …

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